Non, ce n'est pas un hasard si je me suis rendue à la galerie Laurent Strouk pour l'exposition Keith Haring, c'était sur mon planning expos et c'était délibéré !
A force de courir le monde et ses musées, mes rencontres avec cet artiste m'ont appris à apprécier certaines de ses oeuvres.
Keith Haring naît en 1958 et décède en 1990. Il sʼinstalle autour de Soho et de lʼEast Village, quartiers phares du New-York underground où il découvre la foisonnante culture alternative des 80′s avec son mentor Andy Warhol. Malgré sa courte vie, il a laissé une grande empreinte dans le monde artistique. Il est très connu des New-yorkais car de nombreuses oeuvres streetart son encore présentes dans les rues ou le métro.
Il rencontra un énorme succès dès sa première exposition en 1982 à la galerie Tony Shafrazi à New-York.
Cette galerie continue toujours de nos jours à exposer ses oeuvres. On peut voir ici une affiche d'une exposition de 2008.
La griffe Haring, c'est la répétition de formes soulignées de noir avec des couleurs vives. Dans ses oeuvres ont y croise des silhouettes androgynes, des pyramides, des bébés à quatre pattes, des chiens, des anges et des scènes à connotations sexuelles (voir une oeuvre de mon précédent article Dali fait le mur).
En mai 2007 il établit une vente record pour un dessin à 2,1 millions d'euros.
Une très grande exposition lui a été réservée d'avril à août 2013 au MAM Paris, je n'ai hélàs pas pu la voir.
Une très grande retrospective lui a été consacrée d'avril à août 2013 au MAM Paris, je n'ai hélàs pas vue.
Cette galerie présente jusqu'au 27 décembre 2014 une exposition personnelle de Keith Haring d'une trentaine de peintures, dessins et sculptures sur des thèmes chers à l’artiste (la lutte contre l’homophobie le racisme, l’épidémie du SIDA, l’amour filial, la danse, la menace nucléaire).