Le blog de dilettante

Je suis venue revisiter Amsterdam fin juin,2014, 20 ans après ma première découverte. J'avais un indicateur quelque peu dans la réserve car il est vai que je n'avais pas gardé un souvenir particulièrement vivace et agréable de la ville.

Cette nouvelle visite m'a laissée sur la même position : je ne suis pas une adepte d'Amsterdam. Je pense que c'était ma deuxième et dernière visite sauf raison(s) exceptionnelle(s), comme une exposition hors du commun par exemple. Je ne vais pas attribuer cela au temps, il a été plutôt agréable, nuageux parfois mais peu pluvieux.

L'architecture ne m'attire pas particulièrement et j'ai surtout très peu goûté la vélomania qui a provoqué chez moi une vélophobia !

      Eh non cela ne veut pas dire O vélo !

Quelques exemples de maisons anciennes et traditionnelles. 

La Grand Place d'Amsterdam qui doit sacrément envier celle de Bruxelles !!!

Des exemples de clochers 

Attention dans un Coffeshop on y va plus pour la fumette que pour y prendre un café ...

Musée Nemo

      La maison de l'architecture

Le bien nommé café "Quartier putain" qui se trouve effectivement de le quartier rouge des prostituées.

Anecdote : je suis passée devant une petite structure probablement de développement de logiciels située en rez-de-chaussée. J'ai été amusée de voir en plein milieu de l'open space un punching ball !

Comme quoi le boulot ça tape sur les nerfs !

Pourtant Amsterdam est une ville de nature, ça c'est vraiment très étonnant ! Les habitants investissent les rues pour y mettre leurs plantes, sur un trottoir, sur un quai, de la verdure partout.

Et pour finir, mon petit accès de mauvaise humeur : je voudrais qu'on arrête avec les clichés ! Du genre : les villes des pays du nord sont propres ! Ah oui ?

Non moi j'ai trouvé Amsterdam très sale ! Alors oui on peut aussi mettre ça sur le dos des touristes...

Chacun se fera son avis et moi je vous tire ma révérence !

Comme le montre le plan d'Amsterdam, c'est une ville criblée d'eau. Tiens cela ne doit pas être top pour les rhumatismes !

Qui d'Amsterdam ou de Venise est la gagnante ?

Je vous conseille de prendre de la hauteur, notamment de la terrasse de la grande bibliothèque qui abrite un restaurant (où l'on peut juste prender un verre).

Qui dit canal dit circulation de bateaux et bien sûr, il faut des ponts qui s'ouvrent : vérification en images !

On vit aussi sur l'eau, l'occasion de voir l'attrait pour la nature des occupants...

ou la nature de l'attrait de l'occupant ! Ce n'est peut-être juste que de la décoration !

Ce n'est pas toujours facile de savoir où on est à Amsterdam, il n'y a rien qui ressemble plus à un canal qu'un autre canal ! Heureusement les plans sont très bien faits et après m'être perdue souvent (ce qui est aussi une bonne chose) j'ai fini par me repérer... parfois !

Je ne me lasse pas de cet effet miroir là !

Non je n'ai pas fait erreur, nous ne sommes pas à San Fransisco mais bien à Lisbonne ! Vous verrez ce pont en vous rendant en tram au quartier Belem.

Ces vues sont offertes par un des nombreux belvédères auxquels on accède en tram ou à pied.

Comparé à porto, il y a moins de façade en céramiques à Lisbonne.

Quelques maisons colorées et restaurées. L'état du patrimoine en général semble s'être dégradé au regard de mon précédent séjour en 1998.

Surtout ne pas manquer la visite du Parc des Nations !

Créée par Santiago Calatrava à l'occasion de l’Exposition universelle de 1998, également connue sous le nom de gare intermodale de Lisbonne, la gare de l'Orient mérite un détour. Le toit en verre qui ressemble à des palmiers est une merveille.

Face à la gare se trouve le centre commercial Vasco de Gama, très moderne et derrière le parc des Nations avec quelques pavillons d'exposition.

Un peu plus loin la tour et le pont Vasco de Gama s'étendent sur le Tage. Prenez de la hauteur avec le téléphérique et admirez la vue.

Lisbonne est une ville éreintante ! Les marches succèdent aux marches... un bon moyen de vérifier si vous êtes en forme !

Quelques petits présents sympathiques à mettre dans votre valise, mais franchement, vous payez surtout le packaging !

Nous allons quitter Lisbonne pour nous retrouver dans quelques jours pour la visite d'une autre capitale européenne.

La palme du plus bel ascenseur revient à Santa Justa réalisé en 1900 par Raoul Mesnier du Ponsard, un ingénieur portugais. Cette construction en dentelle de fer forgé est un pur ravissement pour les yeux. 

Malgré l'influence à certaines heures, la vue de la plateforme vaut la peine. En empruntant le bel escalier en colimaçon, on découvre le château, le fleuve et l'église en ruines des Carmes.C'est au coucher de soleil que la vue est enchanteresse.

Il est bien agréable de se déplacer avec ces moyens de locomotion parfois un peu désuet mais qui offrent à chaque détour de rue de bien belles perspectives : là le Tage, ici un bout de colline. De plus il est toujours très amusant de voir des personnes se plaquer contre le mur et rentrer leur ventre au passage de ces lents bolides !    

Le tram 28 est très emprunté et vous risquez parfois d'attendre un moment avant d'y monter.

Même si vous parcourez Lisbonne à pied, je vous conseille d'utiliser ces transports rien que pour le plaisir des balades. A Lisbonne vivre au ralenti est un art de vivre...

Réalisé à partir de 1959, le métro de Lisbonne comporte aujourd'hui 4 lignes. Extrêmement propre et très souvent joliment décoré il nous propose tout au long de ses stations des oeuvres d'art dont il serait dommage de se passer.

De nombreuses stations abritent des oeuvres "azulajeria" (art décoratif typique du Portugal) faisant ainsi de cet espace parfois inamical, hostile voire inhumain un véritable musée d'art souterrain pour le plus grand plaisir des utilisateurs.

Les oeuvres traditionnels comme ici sont finalement assez rare. Le modernisme a pris le pas.

 Voyage, voyage au bout de la rame !

Au sortir de cette station on a un air de déjà vu et on s'indigne : quoi on nous a piqué une bouche de métro parisien !      

Représentant de l'Art Nouveau, Hector Guimard n'a pas été spolié !

En 1995, la RATP et le Métropolitano de Lisboa décident d’allier les azulejos et l'art nouveau. Alors qu’il est fait don d’une station Guimard qui sera placée au métro Picoas, le peintre et céramiste Manuel Cargaleiro  réalise une fresque en "azulejos" dans la station Champs-Elysées-Clémenceau (ligne 1).

Un hommage spécial à la station "Cais Terminal" (aéroport) qui a de très nombreux dessins humoristiques en noir et blanc.

Pour faciliter mon parcours art dans le métro, j'ai acheté un pass transport 24h qui me permettait ainsi de sortir et entrer à loisirs.