J'ai découvert cette artiste il y a déjà longtemps et je m'y suis intéressé depuis. La série de timbres émise par la Poste l'a fait connaître au grand public.
Je m'étais en son temps procuré ce livre qui comprends de nombreux dessins.
Présentation de l'éditeur :
Une femme s'expose, se met en scène et prend la parole. Une artiste paraît. Cette féminité fait corps avec son art. Elle est la proclamation d'une identité.
Pour exister au regard des autres, elle se donne un nom : Miss.Tic.
Cette artiste se joue avec humour du désir et de ses images de séduction stéréotypées. Son oeuvre est l'affirmation d'une femme d'esprit contre toutes les formes de soumission. Christophe Genin, par cet essai, veut cerner l'originalité de Miss.Tic, artiste polymorphe qui allie le mot et l'image, l'aphorisme et le graphisme, et dont la technique particulière - le pochoir - lui permet de passer du poème au dessin, des arts plastiques au design, du musée à la communication visuelle. L'originalité tient également à ce jeu sur le genre féminin, auquel il convient de rendre justice.
Christophe Genin, agrégé de philosophie et docteur ès lettres, est maître de conférences à la Sorbonne en philosophie de l'art et théorie de la culture. Ses travaux portent sur l'art contemporain, ses nouvelles formes émergentes et ses conditions de réception.
Edition : Les impressions Nouvelles, 2008
Aux armes citoyens, citoyennes !
Elle approche à grands pas la date où nous allons devoir choisir... et si choisir de ne pas choisir était encore un choix ?
Ceux qui me connaissent savent que je m'agace vite dès que l'on parle du vote blanc...
Je n'accepte pas la façon dont il est considéré.
"Voter est plus qu’un devoir, c'est le don de la démocratie, son coeur battant, dont beaucoup de pays sont encore privés. Les élections rythment la vie politique et son sillage de débats et de sondages, de rumeurs et de rebondissements, d’espoirs et de désillusions.
La passion politique ne doit cependant pas nous faire oublier la procédure de vote elle même. Elle doit d’une part refléter le mieux possible les choix des électeurs et, d'autre part, favoriser la meilleure offre politique. De ces deux points de vue, notre système électoral présente une singulière défaillance : il rend quasiment invisibles les votes blancs en les assimilant aux votes nuls, voire aux abstentions. Ces électeurs qui vont aux urnes expriment pourtant un choix, une insatisfaction qui est en même temps un signe adressé à la classe politique.
Ce livre explique comment nous pouvons aboutir à cette reconnaissance du vote blanc, sans changer la Constitution, sans presque rien changer, juste en le voulant. "
Bruno Gaccio a dirigé pendant seize ans Les Guignols de l’info. Il travaille aujourd’hui pour la fiction chez Canal +. Il a publié aux éditions Descartes "La Révolution ? On s’rappelle…"
Marie Naudet est avocate.
S'il vous reste encore 6 euros à investir, je vous conseille !
Ce livre de Kathryn Stockett paru en septembre 2010 revient dans l'actualité avec une adaptation au cinéma qui sort
le 26 octobre 2011.
Présentation de l'éditeur
Jackson, Mississippi, 1962. Dans quelques mois, Martin Luther King marchera sur Washington pour défendre les droits civiques. Mais dans le Sud, toutes les familles blanches ont encore une bonne noire, qui a le droit de s'occuper des enfants mais pas d'utiliser les toilettes de la maison. Quand deux domestiques, aidées par une journaliste, décident de raconter leur vie au service des Blancs dans un livre, elles ne se doutent pas que la petite histoire s'apprête à rejoindre la grande, et que leur vie ne sera plus jamais la même. Passionnant de bout en bout, "La Couleur des sentiments" a bouleversé l'Amérique et déjà conquis plus de deux millions de lecteurs, parmi lesquels un certain Steven Spielberg.
Kathryn Stockett a grandi à Jackson. Elle vit actuellement à Atlanta avec son mari et leur fille, et travaille à l'écriture de son deuxième roman.
LA COULEUR DES SENTIMENTS» de Kathryn STOCKETT a reçu le Grand Prix des Lectrices de ELLE 2011 dans la catégorie «romans».
Un joli livre plein de sentiments et de pudeur... A lire avant d'aller voir le film !
Suite à ma visite au musée départemental de la Résistance et de la Déportation, j'ai refait une immersion dans ce très bon livre à lire absolument !
"Il veut comprendre, comprendre que le monstre n'est pas un être différent de lui, hors de l'humanité, mais un être comme lui qui prend des décisions différentes. Depuis ce jour, l'enfant a peur de lui-même, il sait qu'il cohabite avec une bête violente et sanguinaire, il souhaite la tenir toute sa vie dans sa cage".
Pour parfaire votre culture sur la geisha, voici le livre à lire absolument :
« On a dit de moi que j'étais la plus grande geisha de ma génération. Certes, j'ai recueilli les plus beaux succès. Mon destin a été jalonné d'extraordinaires défis et de merveilleuses gratifications. Et pourtant les astreintes de ce qui est plus qu'une profession - un véritable sacerdoce - m'ont finalement poussée à l'abandonner... Il est temps de lever les voiles du mystère qui plane autour de la vie des geishas. Je veux briser un silence […] »
J'ai adoré me replonger dans ce monde si dépaysant et magique, loin des préjugés qui faisaient de la geisha une sortes de "poule de luxe", alors que la réalité est toute autre.
On y découvre tous les exercices contraignants et quotidiens auxquels doit se livrer une geisha, son rôle exact lors des soirées auxquelles elle est invitée, etc…On y trouve des anecdotes sur les divers personnalités que Mineko a pu croiser, ainsi que sur les relations particulières nouées avec certains clients et les malveillance de ses rivales.
Je recommande fortement ce livre qui se lit d'une traite !
Paru en 2002 - Editions Michel Lafon.
Les réalisations de Santiago Calatrava de 1979 à 2009 sont un régal pour les yeux de celui qui adore l'architecture.
Un très beau livre tant pour les photos que pour les croquis de l'architecte qui permettent de mieux comprendre son travail.
Par exemple ce croquis de l'oeil
pour cette réalisation, le planetarium de la Cités des sciences de Valence en Espagne :
Editions TASCHEN
ISBN: 978-3-8365-1023-3
Edition multilingue: Allemand, Anglais, Français
Philip Jodidio - Relié, 22.8 x 28.9 cm - 528 pages - 29.99 €
A ce prix là, vous vous offrez un bain de culture et de plaisir.
Avec Acide sulfurique, Amélie Nothomb publiait son quatorzième roman en 2005... Pour moi, l'un de ceux que je retiens avec "Mercure" (1998) et "Stupeur et tremblement" (1999).
J'ai eu envie de le relire.
Le thème est très provocateur : «téléréalité» ou plutôt «télé-poubelle».
« Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus : il leur fallait du spectacle ».
Cette fable est construite sur l'équivalence entre les émissions de téléréalité et l'univers concentrationnaire. Une chaîne de télévision organise un reality-show qui se déroule dans «un camp semblable à ceux pas si anciens des déportations nazies».
Toutes les séquences sont suivies par des caméras : rafles, wagons à bestiaux, baraquements, coups de schlague, «moments d'émotion» sur les paillasses, puis élimination physique des participants par vote interactif du public... Les personnages, à peine esquissés, correspondent à leur nature de numéros. Pour corser le tout, on suit les émois d'une kapo, Kapo Zdena, intellectuellement complexée, qui tombe amoureuse d'une lumineuse jeune fille internée, matricule CKZ 114.
Plus les gens s'indignent sur l'émission et plus elle est regardée. Elle offre une vision très dérangeante des dérives de notre société voyeuriste.
On voit l'intention. Nothomb entend pousser à son extrémité la logique de la téléréalité...
Ce livre provoque l'objection. Certains attaqueront Amélie Nothomb sur les principes : comment ose-t-elle instrumentaliser un génocide pour satiriser un Audimat ? D'autres pourront la contester car il est douteux que la téléréalité accouche jamais d'un reality-show crypto-nazi.
Et si c’était vrai ?????
De quoi fait réfléchir sur cette téléréalité qui envahit les programmes.
Je pense hélas que notre pays est mûr pour en arriver là vu le ramassis de conneries diffusées à la télévision...
Décidement, la célèbre formule qui date de l'antiquité "du pain et des jeux" est toujours actuelle, rien de tel pour abêtir un peuple et le manipuler !
Mais nous avons le choix, celui de ne pas appuyer sur le bouton...
Rappel de la définition de « indignation » :
«Sentiment de colère ou de révolte que provoque quelqu'un ou quelque chose». Larousse
Aujourd’hui plus personne ne s’indigne de rien ! L’indignation était la base de la Résistance. Tout ce que cette génération (notamment) par son courage et son indignation nous a laissé nous le perdons aujourd’hui, autruches que nous sommes.
Nous nous lançons dans la course du toujours plus… au détriment de toutes valeurs.
Nous avons la société que nous méritons !
Stéphane Hessel nous bat le rappel, on peut le résumer en 5 préceptes :
1 - Trouver un motif d'indignation (et oh combien ils sont nombreux)
2 - Changer de système économique
3 - Mettre fin au conflit israélo-palestinien
4 - Choisir la non-violence
5 - Endiguer le déclin de notre société
Bien sûr on peut ne pas être d'accord... mais ce qui prime c'est d'être alerté, bousculé... et si ce livre sert à cela, quel succès non ?
C’est le livre qu'il faut s'arracher ! 3 euros, 30 pages chez tous les libraires voire aux caisses de supermarchés.
A votre tour…répondez à cette « insurrection pacifique ».
Ou encore, la rebelle que je suis vous dit « putain mais réveillez-vous » !
Pas délicat, mais percutant !
« Rien de grand ne s’est jamais accompli dans le monde sans passion ». Hegel
(Merci à Clément de m’avoir fait découvrir ce livre).